Dans le cadre de l’évaluation participative du premier programme de son Agenda 21, le Conseil général de la Gironde a souhaité organiser un atelier citoyen sur le thème : « L’Agenda 21 aide-t-il à aller vers une consommation plus responsable ? »
14 citoyens girondins ont été sélectionnés en tant que citoyens habitant le département et témoignant de sa diversité́ (sociale, géographique, d’âge et de genre…). Ils ont bénéficié de deux séances d’information au cours desquelles ils ont rencontré une vingtaine de témoins et d’experts de tous horizons qui leur ont permis de réfléchir et d’échanger. Ils ont ensuite consacré un dernier temps de travail à la discussion collective et à la rédaction de leur réponse à la question qui leur était posée.
Voici la synthèse de l’avis citoyen qui a été remis au Conseil général de la Gironde (cf. vidéo) :
« Nous pensons que l’Agenda 21 de la Gironde aide à aller vers une consommation responsable. Le Conseil général fait beaucoup de choses dans ce domaine, comme en matière de développement durable de façon générale. D’ailleurs, nous pensions très souvent que le développement durable se limitait à l’environnement et avons donc appris beaucoup de choses.
Le Conseil général conduit, selon nous, une démarche dynamique et volontaire dont nous n’avions pas forcément connaissance. Mieux communiquer pourrait en augmenter l’efficacité. Un effort conséquent doit donc entre fait en la matière.
Concernant la consommation responsable, nous remarquons que les efforts sont systématiquement attendus des consommateurs. Le développement durable reste trop souvent élitiste en termes de connaissance et de coût.
Nous nous interrogeons sur les moyens de contraindre producteurs, distributeurs et industriels à s’engager réellement dans cette voie. Quels sont les moyens du Conseil général pour agir dans ce sens ?
Les moyens humains et financiers consacrés à l’Agenda 21 nous semblent importants. D’ailleurs, ces actions valent le coût pour la planète et permettent de faire des économies. Nous regrettons tout de même de manquer d’indicateurs de résultat synthétiques.
Par contre, nous sommes partagés sur l’efficacité du programme. Une majorité du groupe estime en effet que l’Agenda 21 contient trop d’actions (94), au risque d’une dispersion contreproductive. Cependant un tiers d’entre nous estime au contraire qu’il est utile d’avoir un champ le plus large possible. C’est en faisant beaucoup qu’on maximise les chances de résultats.
Les exposés dont nous avons bénéficié nous ont fait prendre conscience de l’urgence à agir. Cela provoque pour nous un sentiment d’impatience qui peut transparaître dans cet avis. Mais c’est parce que nous souhaitons le faire partager ! »